En 2017, nous avons visité New York en combiné avec Icelandair. En effet, cette compagnie aérienne islandaise proposait la possibilité de faire une longue escale en Islande jusqu’à 7 jours. Dans le jargon aérien, on appelle ça un stopover. C’est très pratique pour faire deux destinations pour le prix d’un et pour rendre une escale plus utile. D’autres compagnies proposent ce système comme par exemple Tap air au Portugal. D’ailleurs, c’est sur ma liste de faire un jour le combiné Lisbonne + les Açores.
C’est donc ainsi que nous nous sommes retrouvés à prendre des billets avec Icelandair pour visiter New York pendant 5 jours tout en profitant à l’aller d’une semaine en Islande. Sauf qu’il y a eu un peu de changement de programme mais ça, c’est une autre histoire…
Retour à la civilisation après l’Islande
Honnêtement, j’avais peu apprécié New York pendant et juste après notre séjour. Je n’avais pas encore assez de recul sur ce voyage et j’avais encore tellement de paillettes dans les yeux à l’évocation de l’Islande. Difficile de passer après un pays pareil : la comparaison était inévitable. C’est pourquoi j’ai mis beaucoup de temps à faire l’album de New York, contrairement à celui de l’Islande que j’ai torché en deux semaines top chrono !
Plusieurs mois après notre retour, j’ai appris à apprécier New York en revisionnant nos photos. C’est une ville démesurée : les tours sont très hautes, les trottoirs sont très larges, c’est bruyant, ça brille de mille feux la nuit et ça pue dans le métro (comme à Paris) !
Ne vous dites pas “oh c’est à une station, on va marcher.” Erreur ! Les distances ne sont pas à l’échelle parisienne ici.
Même Central Park est énorme ! D’ailleurs si vous faites à un tour du côté est de Central Park ou du MET (Metropolitan Museum of art), passez à librairie Albertine. L’intérieur est magnifiquement décoré : un vrai régal pour les yeux. Et surprise ! Vous y trouverez la plus grande sélection de livres français de New York.
Il règne dans New York une telle effervescence, qu’on retrouve également à Tokyo (mais avec des habitants plus discrets). Ce n’est pas pour rien qu’on dit de New York que c’est la ville qui ne dort jamais.
Les seuls moments de répit que nous avions connus étaient quand le matin, nous nous réveillons très tôt à cause du décalage horaire et que nous sortions nous balader dans les rues plus calmes de la mégalopole.
Le New York City Pass
Nous avions pris un New York City Pass pour visiter 6 attractions en billet coupe-file. Nous avions choisi de monter en haut du Top of the Rock et de l’Empire State Building, de visiter le Museum d’histoire naturelle (coucou La Nuit au musée !), le mémorial du 9 septembre, le MET (Metropolitan Museum of art) et faire un tour en bateau autour de Manhattan avec la Circle line.
Grâce au pass, nous avons profité de belles vues sur la skyline de New York que ce soit en haut des tours ou depuis la Hudson et la East river. J’avais apprécié de pouvoir admirer les lumières des gratte-ciels de nuit grâce à l’entrée à l’Empire State Building de jour et de nuit. Je n’ai plus en tête le prix à l’époque mais ce ticket à double-entrée à lui seul coûtait déjà plus d’un tiers du pass d’après mes souvenirs.